Futurs et jeunes retraités

C’est parfois le monde professionnel qui se charge, le premier, de vous coller cette étiquette de «vieux», brutalement, alors que vous, vous vous donniez le temps, vous vous considériez encore comme un « actif », un salarié comme un autre, une personne « expérimentée » tout au plus.

Mais certainement pas comme un « vieux ! » Et pourtant, le contexte actuel nous oblige à nous confronter, de plus en plus tôt, avec cette idée de la vieillesse. On vous parle soudain, de manière insidieuse ou bien fortement explicite, du moment de la retraite. De la vôtre en l’occurrence! De nos jours, la sphère professionnelle est donc particulièrement cruelle aux abords de la cinquantaine, et parfois même dès la quarantaine, en vous faisant croire que votre savoir est devenu « obsolète », en faisant de vous une personne désormais inutile, parce que « moins performante », en tous les cas, moins que ces jeunes qui se font leur place sur le marché et par lesquels on aimerait bien vous remplacer.Vous vous dites alors que ça y est, qu’aux yeux de la société, vous êtes désormais un « vieux  ! »
Mais de quel « vieux » parle-t-on au juste ? Entre les plus veinards qui ont un parapluie d’or, et les autres qui subissent la « mise au placard » et/ou le harcèlement moral de fin de carrière, il est alors plus ou moins facile de jongler avec tout cela, et de préserver sa dignité d’être Humain avec un grand H.

Au moment du passage à la retraite, certains troubles peuvent survenir :

Troubles du sommeil,
Troubles de la mémoire,
Douleurs articulaires, rhumatismes,
Problème d’appétit,
Mauvaise gestion des émotions désagréables,
Stress,
Troubles respiratoires,
Vécu dépressif (sentiment d’être soudain «  orphelin » car contraint de faire le deuil d’une partie de son identité (soi en tant qu’« actif ») et de sa « famille professionnelle ». Solitude, ennui, angoisse existentielle…).

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